Randonnée de La Rozière
Randonnée la Rozière 06/02/2025
44 montapattes se retrouvent ce jeudi après-midi sur la place de La Rozière pour une randonnée de 11 kms 500.
Il fait beau, chacun choisit la meilleure tenue possible afin d’être au mieux pour ce circuit de marche. Nous sommes prêts, c’est le départ. Nous cheminons sur le GR 65 afin de rejoindre Labastide-Marnhac où après 4 kms nous avons une vue sur le château du XIIIeme siècle. La page d’histoire nous précise qu’entre le château et la chapelle existait jadis un hôpital destiné à accueillir les Pèlerins fatigués.
Nous poursuivons dans une combe ou nous apercevons l’église de Saint Rémi, ancienne paroisse de Labastide-Marnhac.
La combe large et fraîche nous conduit le long du Bartassec, ruisseau en parallèle de la départementale 653. Un regard vers le haut en direction de la crête à notre gauche nous interpelle sur la difficulté qui nous attend, nous allons monter.. monter vers le lieu-dit « les Mathieux ».
Le silence s’installe pour nous laisser réunir notre souffle et notre optimisme, puis un pied après l’autre la difficulté se franchit…on boit, on rit, on souffle, nous sommes au terme de notre peine!
Il ne reste plus que 1,5 kms pour rejoindre le parking et notre point de départ.
Ici le diaporama du jour et le lien pour les photos Norbert Varlan
Et la vue interactive (cliquer sur les icones de chaque côté de la carte) de la trace GPX de La Rozière













Nous n’étions que 5 marcheurs en comptant Robert, notre « chef de rando », pour cette randonnée au départ
Gilles pour sa rando sur Arcambal nous a concocté une randonnée de presque 10 km et par contre, plus de 300 m de dénivelé cumulés sur deux « belles » côtes ; un beau menu concocté pour les 35 Montapattes présents.
Début janvier a lieu notre traditionnelle rando-galette au Montat. Ce Lundi 09 du mois, 53 grands sportifs et surtout fins gourmets (comme le rappelle notre président) piaffaient sur la place du village… Sous un beau soleil heureusement, température à peine positive, le groupe, bien emmitouflé, s’est mis en marche. Les intempéries et le gel de ces derniers jours nous ont réduit à emprunter un circuit composé de routes sèches, de chemins et sentiers aux décors givrés et même pour certains bien boueux, ornés d’ornières où la glace dessine de beaux dessins sur les flaques. Pas de glissades à déplorer, ni sur ces chemins difficiles ni sur les quelques plaques de verglas rencontrées en fin d’après-midi, il faut dire que rien n’ arrête un « Montapatte » quand on lui promet un bout de galette « en terre promise ».
Malgré le mauvais temps annoncé, nous étions quand même 7 courageux sur la place de Nadillac et nous avons eu raison, pas une goutte de pluie, quelques rayons de soleil et du ciel bleu….
Bien campé sur son promontoire, le château de Labastide Marnhac nous attendait, sur le parking en dessous les voitures se rangeaient… craignait-il un siège? peut être ! toujours est-il que nous recevons une volée de gouttes. Les 34 preux chevaliers du Montapattes n’ayant pour unique défense que d’humbles parapluies et capes pour armure, notre chef de groupe décida de parer l’attaque en contournant sagement le château.
Le parking est plein ! de voitures et de Montapattes, Maxou accueille 45 marcheurs prêts à gambader sur les chemins de campagne. Paul nous avait préparé un circuit facile « presque plat.. sauf une petite côte » disait-il. Nous sommes donc partis sereinement, en traversant le village jusqu’à cette fameuse côte. Et là nous avons compris pourquoi Paul a prétexté un petit rhume pour remonter dans sa voiture laissant à Gilles le soin de nous guider sur les 9 km du circuit …. En réalité la petite côte était un pic, un roc, que dis-je un mur !! certes courte mais en plus agrémentée d’un arbre couché au travers de notre cheminement, ou de quelques escaliers de pierre qui nous ont rappelé l’importance du « planté de bâton ».
Un temps maussade accompagné d’un petit vent bien froid a accueilli les 21 Montapattes sur le plateau du mont St Cyr. Le départ de la randonnée prévue pour 9 km est vite donné pour se mettre à l’abri de ce fameux vent, d’abord un peu de plat pour ensuite descendre dans la combe par des sentiers étroits où la file indienne s’impose d’office. Le temps humide a rendu les sentiers glissants, sous les feuilles et les cailloux, la longue descente vers Bégoux se fait avec prudence et en évitant les flaques, petites et grandes, qui nous barrent le passage. Nous faisons une petite pause avant d’attaquer la remontée vers les sommets, non pas enneigés mais toujours aussi brumeux. D’abord sur un large chemin, nous retrouvons bien vite un sentier étroit qui nous laisse le loisir d’admirer de larges paysages sur la vallée que nous venons d’emprunter. Un petit trou dans le plafond nuageux nous a permis d’apercevoir notre roi soleil qui avait bien du mal à darder ses rayons sur la fin du circuit.